
Si j’avais le talent de l’auteur de « l’amour au temps du choléra », j’écrirais un roman, ou au moins un article pour revue de management pour étudiants en écoles dites de commerce (avant, on disait d’ailleurs « épiciers » pour les gosses en prépa HEC), réputées de gestion (c’est comment le commerce, mais sans la R5 pour aller vendre les savonnettes et avec des « clients » à l’intérieur de la boîte) ou auto-proclamées d’administration (c’est comme la gestion mais avec l’argent des autres et sans aucune obligation de résultat, ni même de moyens en se débrouillant pour sortir à la Cour ou entrer vite et définitivement dans un des nombreux autres placards dorés de la République) … bref, on pourrait écrire des pages et des pages, pas seulement quelques paragraphes déjà trop longs, voire abscons, pour la majorité des lecteurs pas (encore) oisifs, voire dépressifs.

Bref, si j’étais consultant pas trop fumiste, voire incapable, pour manager utile à sa boîte ou assimilé, voire indispensable à la survie d’emplois ou d’autre chose de plus essentiel que les tartufferies RSE, je passerais un peu moins de temps à disserter sur la complémentarité du microscope et du télescope comme les invité(e)s du stagiaire de BFM béat d’admiration quand on lui raconte qu’il faut à la fois bien gérer les affaires courantes et ne pas négliger la préparation de l’avenir, bref l’eau tiède pour webinaire Zoom de cadres sous-moyens ou PowerPoint de telle ou telle boîte ou « machin » plus ou moins public de conseil et/ou d’audit, et je vendrais à prix d’or un peu de jus de cerveau en mode thèse, antithèse, synthèse, et le kit de com’ (les éléments de langage si c’est pour une PME politicienne ou associative) y afférent avec un brin de « thinking out of the box » canal périscope, voire stéthoscope …

Mais comme je n’ai pas trop le temps ce Casual Friday matin, et que ce blog vise un public de cadres et/ou dirigeants à la fois trop occupés pour glandouiller à lire du sous Garcia Marquez en général, trop le nez sur leur guidon ces temps-ci pour se gaver de blabla même gratuit, et assez malins pour comprendre à demi mot, voire au quart de tour, ci après deux images qui valent de l’or, ou en tout cas plus que les trop longs discours en table dite ronde à la télé et autres ébats de gamins en short de babyfoot vidéo ou vieux crabes sortis du formol pour raconter leur life via webcam en remplaçant au pied levé telle ou telle petite vedette du moment en phase aiguë de Covid ou juste en panne de wifi …


In a nutshell / Executive Summary comme l’on dit si l’on pratique le globiche : y’a pas seulement que du micro management et du plan stratégosphérique dont auquel s’occuper avec vigueur, éthique, et efficacité, si l’on veut survivre après (à ?) l’aide étatique à crédit inconditionnel et gratuit …

Bonne compétitivité.
RF – 23 octobre 2020 – Phase 2 du couvre-feu en France face à la 2ème vague du virus chinois
PS : pour le périscope, pas la peine d’expliquer, mais si vous ne connaissez pas l’histoire du mécanicien au stéthoscope qui facture 100 000 dollars à l’armateur du pétrolier géant en panne pour un seul coup de marteau exactement où et comme il faut sur le moteur selon son diagnostic effectué à base d’un stéthoscope pour écouter les cylindres mal tourner, et de ses 20, 40, ou 60 ans d’expérience plus utile en l’occurrence que tous les avis d’ingénieur diafoirus et autres jeunes crétins surdiplômés drogués à Wikipedia …
