La #Compétitivité au temps du #Covid19

Crédit : CHL

Si j’avais le talent de l’auteur de « l’amour au temps du choléra », j’écrirais un roman, ou au moins un article pour revue de management pour étudiants en écoles dites de commerce (avant, on disait d’ailleurs « épiciers » pour les gosses en prépa HEC), réputées de gestion (c’est comment le commerce, mais sans la R5 pour aller vendre les savonnettes et avec des « clients » à l’intérieur de la boîte) ou auto-proclamées d’administration (c’est comme la gestion mais avec l’argent des autres et sans aucune obligation de résultat, ni même de moyens en se débrouillant pour sortir à la Cour ou entrer vite et définitivement dans un des nombreux autres placards dorés de la République) … bref, on pourrait écrire des pages et des pages, pas seulement quelques paragraphes déjà trop longs, voire abscons, pour la majorité des lecteurs pas (encore) oisifs, voire dépressifs.

Crédit : Geluck

Bref, si j’étais consultant pas trop fumiste, voire incapable, pour manager utile à sa boîte ou assimilé, voire indispensable à la survie d’emplois ou d’autre chose de plus essentiel que les tartufferies RSE, je passerais un peu moins de temps à disserter sur la complémentarité du microscope et du télescope comme les invité(e)s du stagiaire de BFM béat d’admiration quand on lui raconte qu’il faut à la fois bien gérer les affaires courantes et ne pas négliger la préparation de l’avenir, bref l’eau tiède pour webinaire Zoom de cadres sous-moyens ou PowerPoint de telle ou telle boîte ou « machin » plus ou moins public de conseil et/ou d’audit, et je vendrais à prix d’or un peu de jus de cerveau en mode thèse, antithèse, synthèse, et le kit de com’ (les éléments de langage si c’est pour une PME politicienne ou associative) y afférent avec un brin de « thinking out of the box » canal périscope, voire stéthoscope …

Crédit : Google (honni qui « business angels » y pense, il faut être naïf comme un pensionnaire de pouponnière en short de babyfoot vidéo pour croire que quiconque va jouer les anges gardiens sans contrepartie ou les mentors gentils gratuits …)

Mais comme je n’ai pas trop le temps ce Casual Friday matin, et que ce blog vise un public de cadres et/ou dirigeants à la fois trop occupés pour glandouiller à lire du sous Garcia Marquez en général, trop le nez sur leur guidon ces temps-ci pour se gaver de blabla même gratuit, et assez malins pour comprendre à demi mot, voire au quart de tour, ci après deux images qui valent de l’or, ou en tout cas plus que les trop longs discours en table dite ronde à la télé et autres ébats de gamins en short de babyfoot vidéo ou vieux crabes sortis du formol pour raconter leur life via webcam en remplaçant au pied levé telle ou telle petite vedette du moment en phase aiguë de Covid ou juste en panne de wifi …

Crédit :dreamstime
Crédit : je sais plus mais c’est dans le ouaibe

In a nutshell / Executive Summary comme l’on dit si l’on pratique le globiche : y’a pas seulement que du micro management et du plan stratégosphérique dont auquel s’occuper avec vigueur, éthique, et efficacité, si l’on veut survivre après (à ?) l’aide étatique à crédit inconditionnel et gratuit …

Crédit : pas la peine de me téléphoner la veille du week-end, j’ai passé l’âge des notes ministres TTTU et des dossiers à dépatouiller pour le lendemain matin pendant que les responsables du naufrage dépriment thermomètre où je pense et les coupables se la coulent douce en bord de piscine ou au golf)

Bonne compétitivité.

RF – 23 octobre 2020 – Phase 2 du couvre-feu en France face à la 2ème vague du virus chinois

PS : pour le périscope, pas la peine d’expliquer, mais si vous ne connaissez pas l’histoire du mécanicien au stéthoscope qui facture 100 000 dollars à l’armateur du pétrolier géant en panne pour un seul coup de marteau exactement où et comme il faut sur le moteur selon son diagnostic effectué à base d’un stéthoscope pour écouter les cylindres mal tourner, et de ses 20, 40, ou 60 ans d’expérience plus utile en l’occurrence que tous les avis d’ingénieur diafoirus et autres jeunes crétins surdiplômés drogués à Wikipedia …

Crédit ; Z Télé
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La guerre économique est la continuation de la politique économique par d’autres moyens

Café MacBook Bureau

Certains titres de livres, ou d’articles se suffisent à eux-mêmes.

Non ?

Pas le temps de jouer les Clausewitz, moins encore de faire bidouiller par des stagiaires des centaines de graphiques comme qui vous savez et compiler par des algos du big data à filer une indigestion au plus énorme des super ordinateurs. Et l’éventuel lecteur ne dispose certainement pas de plus de temps à perdre.

En bref, et sans revenir sur les batailles précédentes (des chocs pétroliers des seventies au cataclysme financier de 2008, en passant par le tsunami du tech), le krach boursier au bras des taux zéro est un perfect storm pour des prédateurs déterminés à dépouiller les puissances économiques d’hier de leurs derniers bijoux de famille à la valeur boursière massacrée.

Qui veux d’un, de l’autre, ou des deux grands avionneurs mondiaux à moitié prix ?

Qui rachète les banques globales et régionales « too big to fail » en super solde ?

Qui s’offre 20 colosses de l’industrie mondialisée pour le prix d’un GAFAM ?

La défense est-elle vraiment protégée contre des attaques boursières indirectes ?

Quid des startup ?

Peu importe qui est à la manoeuvre, et même de savoir si une ou plusieurs main(s) invisible(s) a (ont) appuyé sur le bouton atomique du pétrole après avoir pressé la seringue du coronavirus, ce sera un sujet pour historien … la question du jour, c’est qui est en place, ou capable de s’organiser vite et bien pour se mettre en position, pour racheter (l’Europe et plus si affinités) à marée basse.

RF – 9 mars 2020

Résumé de la journée boursière du 9 mars à la fermeture en Europe (selon BourseDirect.fr) : https://www.boursedirect.fr/fr/actualites/categorie/economie/les-bourses-asiatiques-chutent-panique-sur-le-petrole-et-flambee-du-yen-afp-a8ca584dea3745c4b29d2ff72f54864c3bb34d56

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Si toi aussi t’arrêtes de bosser aujourd’hui jusqu’à l’an prochain …

Comme l’on disait avant, « une certaine catégorie de personnel » va cesser le travail.

Et ça va vraisemblablement durer jusqu’à l’an prochain.

Pas la peine de brailler que les grévistes gauchistes vont tuer la croissance, de s’indigner que les syndicalistes étudiants vont tirer au flanc encore plus que d’habitude, ni même de twitter que les Allemands bossent pendant que la France des 35 heures payées 39 avec RTT en bonus et slip de la crémière pour tous ceux et toutes celles que ça intéresse se la coule, c’est juste la trêve des confiseurs pour pas mal de Français pas structurellement, irrévocablement, ou juste « normalement » improductifs, c’était déjà comme ça avant mai 1981, ça n’empêchera pas d’acheter des gadgets made in China à (au moins) un SMIC et des maillots de supporters de mercenaires à 150 balles fabriqués pour 2 balles aux pays des enfants qui travaillent sept jours sur sept pour 5 centimes de l’heure, ni même de trouver de quoi manger et boire pour les réveillons, et ce n’est de loin pas la spécialité française qui nuit le plus gravement à la compétitivité (ni de la boite, ni du pays).

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Crédit : Deligne

Bref, pour celles et ceux qui retourneraient ce soir à des activités naturelles, familiales, ou autres, sans accès au web jusqu’à l’an prochain, rechargez bien les batteries (au sens figuré, je sais que vous emportez tous les câbles réglementaires, voire obligatoires, pour la fin d’année), et Joyeux Noël.

RF – 21 décembre 2018

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L’arbitrage est toujours critiquable, surtout quand on perd (et qu’il y a des gros enjeux)

L’arbitrage international n’a pas très bonne presse dans le grand public, y compris dans des milieux supposés assez éduqués pour ne pas protester comme des supporters de foot après une défaite, dans des milieux assez conscients des réalités économiques et diplomatiques pour ne pas contester indifféremment avec les « altermondialistes » et autres rebelles de salons échappés des années 70 (1970, quoique ça marche aussi avec 1870, voire 1770 …) l’ONU, la Haye, ou l’OMC et ses mécanismes de règlement des différents, avec les téléspectélecteurs après la diffusion d’un documentaire sur (contre) l’arbitrage international, et avec des français canal préhistorique contre l’arbitrage privé rendu (puis annulé) sur le dossier Tapie.

Il est difficile d’espérer un débat sérieux sur le sujet qui mêle suspicion (légitime) envers la direction réelle ou supposées d’affaires (sérieuses) du monde en dehors des règles démocratiques et diplomatiques, détestation (parfois légitimée) des entreprises  multinationales que l’intérêt général semble, à tort ou raison, préoccuper moins que celui, généralement à court terme, de leurs actionnaires, et préoccupation (souvent sincère, voire compréhensible) eu égard aux mains invisibles et autres bras cassés qui sont en capacité et situation d’influencer l’avenir de millions, voire de milliards d’êtres humains.

Même Arte, chaine franco-allemande d’information qui est à la TV ce que France Culture est à la radio, agite le chiffon rouge des avocats de haut vol qui grugent les peuples (documentaire diffusé le 10 décembre, vidéo en ligne jusqu’au 2 février 2019 sur le compte officiel d’Arte).

France Télévision n’est guère moins critique (et rustique).

Ce qu’il faut (au minimum absolu) en lire pour ne pas rester au niveau café du commerce sur un sujet important même pour les PME épisodiquement actives à l’international :

RF – 12 décembre 2018

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Accélérateur ! Accélérateur ! Est-ce que j’ai une tête d’accélérateur ?

Une certaine idée de la compétitivité

Avant, on se réjouissait, en France, d’avoir un « tissu de PME », voire de « TPE », ne croissant guère, mais survivant à l’enfer fiscal sans s’exiler, ne délocalisent pas pour échapper aux fers aux pieds du droit du travail, et contribuant vaille que vaille à l’emploi réel et au maintien du pacte, sinon du modèle social.

On parlait de « small business act à la française », d’équilibrer la relation entre grands donneurs d’ordres et petits entrepreneurs ; on espérait réduire les mortels délais de paiement imposés aux PME par les grands groupes privés et gros acheteurs publics ; on accompagnait les PME chasser en meute à l’international.

C’était avant.

C’était au temps où la génération « Small is beautiful » (publié en 1973, entre l’extinction des feux de 1968 et la première douche froide pétrolière) était aux affaires, pas en placard doré.

Small-Is-Beautiful

Made in 1973

Maintenant, on reste assez angoissé face aux mastodontes globaux (on ne dit plus « multidomestiques »), aux dirigeants multiculturels, et aux actionnaires sans patrie, sinon sans foi, mais la tendance est aux ETI (« entreprises de taille intermédiaire », en gros les PME indépendantes économiquement viables, encore agiles, mais déjà solides, employant entre 200 et 1000 personnes, pouvant autofinancer un billet d’avion en classe business s’il n’y a pas de place en éco pour aller négocier un contrat en Europe ou prospecter à Dubai, et n’ayant pas besoin de subvention pour payer un VIE en Asie ou louer un bureau Regus aux Amériques).

L’esprit du temps est à vouloir faire « grandir nos PME », à « accélérer » la croissance de nos StartUp qui ont « tout pour réussir », comme l’on dit le matin à la radio pour les gens qui sont trop occupés pour France Inter, pas assez retraités pour France Culture, et pas fans de foot ni de musique de bachi-bouzouk.

Si j’osais, je dirais qu’on est passé du « Sink Pink » de l’état mamma subventionnant les soins palliatifs pour les entreprises que le social-étatisme qui ne marche pas au bras des partenaires sociaux dont c’est la vache à lait maintenait sous la taille critique, à un « Think Big » un peu brouillon, mais rafraichissant.

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Nicolas Dufourq à BIG : BPIFrance Inno-Génération / Entrepeneur Pride annuelle à Bercy

L’état et tout un aréopage de « machins » publics et parapublics parisiens, provinciaux, et même expatriés, mettent une énergie visible (à crédit gratuit, ce qui finira par poser des problèmes, mais demain sera un autre jour), et montrent un volontarisme contagieux dont il serait stupide de ne pas profiter si l’on est éligible au mentorat plus ou moins bénévole, aux MOOC ad-hoc, à l’accompagnement, et aux subventions qui ne transformeront sûrement pas une PME poussive canal « camionnette de livraison diesel » en ETI conquérante style tout-terrain hybride du jour au lendemain, mais dont les concurrents français ne manqueront pas de se servir pour doper leur propre compétitivité, tandis que les rivaux étrangers et leurs administrations ne restent évidemment pas les pieds dans le même sabot.

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Le « need to know » pour ne pas regarder passer le train de l’accélération :

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TGV – Crédit : Chappatte

Ceci écrit, accélérer, c’est mieux que de se casser la figure comme un vélo à l’arrêt, mais encore faut-il savoir où l’on veut aller, et le mentorat et autres soutiens plus ou moins publics, ça peut aider une PME à éviter d’essayer de faire une roue arrière en Solex, mais l’ADN de l’entrepreneur français compétitif à l’international (et le marché français étant ouvert à la concurrence européenne et pas très protégé contre les étrangers non européens, mieux vaut oublier l’idée de prospérer tranquillement dans son pré carré), ce n’est pas obligatoirement les soutiens et transports publics, les crédits d’impôts et autres subventions en bande organisée, les cours collectifs par des fonctionnaires et/ou des retraités, et le co-working en open-space avec babyfoot à Paris ou dans une aimable sous-préfecture de province …

Certains vieux singes ont une certaine idée de la France et certaines idées pour la compétitivité française

Idée de Startup de la Saint-Nicolas : proposer un test ADN aux entrepreneurs pour évaluer leurs chances de réussite durable dans un monde réel absolument darwinien.

RF – 6 décembre 2018

PS : en attendant une suite, ou au moins une nouvelle édition qui ne saurait tarder, et si l’on est réfractaire aux blogs (par exemple Frenchonomics, Compétitivité, ou MyStartUpàParis), et à Twitter (compte de Compétitivité : https://twitter.com/RF_2012 ), le eBook « Compétitivité 2012 » est une excellente e-lecture (gratuite) disponible et téléchargeable sur la plateforme « made in France » Youscribe, entre quelques autres documents également en accès libre pouvant contribuer à la mise à jour du logiciel : https://www.youscribe.com/catalogue/livres/ressources-professionnelles/competitivite-2012-v4-du-4-novembre-2012-1822197

Compétitivité 2012 couverture

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#G20 de Buenos-Aires : sommet mondial crucial ou échec multilatéral annoncé ?

G20 Buenos Aires

La France se prépare à défendre une certaine idée du multilatéralisme au G20 des chefs d’état de Buenos Aires, souhaitant « une approche collective des grands enjeux globaux », notamment le soutien au libre-échange et la résistance aux tentations protectionnistes … vaste programme : https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/diplomatie-economique-et-commerce-exterieur/actualites-liees-a-la-diplomatie-economique-et-au-commerce-exterieur/2018/article/sommet-du-g20-a-buenos-aires-la-defense-du-multilateralisme-au-coeur-de-l?xtor=RSS-1

Mais le champagne de la 13ème édition du G20 (le G20, structure informelle, s’est réuni pour la première fois fin 2008 à Washington alors que la crise financière faisait trembler l’économie mondiale) menace d’être amer pour ceux de l’ancien monde qui auraient voulu voir une volonté commune de lutte contre le protectionnisme inscrite au communiqué final, et le sujet du climat sérieusement à l’ordre du jour, pas un n-ième épisode du duel à fleurets plus ou moins mouchetés entre les représentants de l’actuelle et la probable prochaine superpuissance économique globale  : https://www.letemps.ch/economie/g20-buenos-aires-seratil-un-sommet-rien?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

Nb CGTN est « China Global Television Network, a multi-language, multi-platform media grouping. It consists of six TV channels – including a 24-hour English-language news channel – a video content provider and a digital media division. Brand new official website is CGTN.com » … la guerre économique est aussi une guerre d’influence …

Pour mémoire, au-delà des enjeux de domination médiatique et des coups de menton des superpuissances, le G20 « Finances » de juillet dernier n’augurait pas grand chose de réjouissant pour celui des chefs d’états de fin d’année …

Mais, il n’est pas nécessaire de croire en un triomphe pour espérer une réussite du dialogue entre gens de bonne compagnie …

Un genre de « api ainede ».

A suivre.

RF – 28 novembre 2018

Bonus : les racines de la guerre économique selon France Culture (12/2017), ça change les idées et replace la diplomatie économique dans le temps long, si ça ne rassure pas tellement plus que les bruits de couloirs de la préparation du G20 …

https://www.franceculture.fr/emissions/entendez-vous-leco/leconomie-en-guerre-14-dans-la-peau-de-jean-baptiste-colbert

https://www.franceculture.fr/emissions/entendez-vous-leco/leconomie-en-guerre-24-aux-origines-de-la-guerre-economique

https://www.franceculture.fr/emissions/entendez-vous-leco/leconomie-en-guerre-34-la-defense-au-service-de-linnovation

https://www.franceculture.fr/emissions/entendez-vous-leco/leconomie-en-guerre-44-geopolitique-de-la-vente-darmes

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« Première pierre » du réseau intégré #TeamFranceExport posée hors de France, au #Japon

Logo Team France Export

Crédit photo : Business France

Outre la présentation du logo de la « Team France Export », la Députée Marie Lebec et le DG de Business France Christophe Lecourtier ont formellement inauguré, le 19 novembre 2018 à Tokyo, le premier « Guichet Unique Team France Export à l’étranger pour le soutien à l’export et l’accélération à l’internationalisation des PME et ETI françaises.

Logo Team France Export Japon Lecourtier Lebec

Crédit Photo : Business France

Cette centralisation à la CCIFJ (CCI France Japon, présente au Japon depuis un siècle) de l’action publique d’appui aux PME et ETI est une première concrétisation à l’étranger de la montée en puissance de la réforme déjà engagée dans plusieurs régions de France, visant à intégrer en un dispositif unique plus lisible et plus efficient les équipes et moyens des acteurs et réseaux publics et parapublic nationaux et territoriaux, avec l’objectif de consolider et doper les performances des exportateurs français, et d’augmenter le nombre d’entreprises françaises réussissant à l’international.

Compléments :

Communiqué de Business France 19/11/18 : https://www.businessfrance.fr/presse-cp-team-france-japon-18

CCI International 19/11/18 : https://www.ccifrance-international.org/le-reseau/actualite-du-reseau/n/la-cci-france-japon-est-le-partenaire-team-france-export-au-japon-de-business-france.html

Rappel des enjeux dans le contexte de l’entrée en vigueur prochaine de l’accord UE-Japon par C. Lecourtier 19/11/18 : https://twitter.com/clecourtier/status/1064408326987964416

Communiqué de presse de la ministre Agnès Pannier-Runacher (secrétaire d’état auprès du Ministre de l’Economie et des Finances) à l’occasion de son déplacement au Japon de 19 et 20 novembre 2018 pour promouvoir l’attractivité industrielle et financière de la France https://twitter.com/AgnesRunacher/status/1064124722412085248

Pour mémoire : lancement de Team France Export en mars 2018 par le Premier Ministre Edouard Philippe https://madeinfrance2012.wordpress.com/2018/03/13/revolution-copernicienne-en-roue-libre-reforme-cartesienne-en-marche-ou-village-potemkine-a-roulette-export-teamfranceexport-macron/

RF – 20 novembre 2018

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Je n’aurais pas choisi le 11 novembre 2018 pour célébrer le #MadeinFrance, mais when else ? …

Salon du Made in France 2018 MIF

En même temps, le week-end de la Toussaint n’était pas très approprié pour un hommage à notre cher #MadeinFrance, et celui du #17novembre s’annonce un brin chahuté, voire chaotique en France et à Paris, alors va pour le 11 novembre pour célébrer les poilus pas encore disparus de la production en France.

Pour tout savoir, et même recevoir une invitation gratuite : http://www.mifexpo.fr

Pour réviser avant, et/ou se débrouiller pour faire marcher un peu plus les producteurs français après et contribuer à aider l’emploi en France à l’occasion des achats pour les fêtes de fin d’année :

La « bible » officielle (avril 2018) : https://www.entreprises.gouv.fr/politique-et-enjeux/guide-sur-fabrique-france

Fabriqué-en-France-édition-2018-DGE

Le Petit Fûté (2019-20, c’est peut être un peu oldschool de chercher à acheter français, mais on n’est pas en retard) du made in France : https://boutique.petitfute.com/made-in-france-2019-2020.html

petit-fute-made-in-france_2019-2020

Un guide du « consommer local », un tout petit peu daté mais toujours bienvenu pour préparer les fêtes (édition 2015) : http://www.mescoursespourlaplanete.com/made-in-france.php

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Un guide Hachette des produits de bouche made in France (2016) : https://www.hachette-pratique.com/guide-hachette-made-france-9782013962780

Guide-Hachette-Made-in-France

Et le guide « Made in Emplois » (en France, cela va de soi, mais mieux en l’écrivant) de Charles Huet (2016) : http://www.made-in-emplois.fr

Le-guide-des-produits-made-in-emplois

Bon week-end « Made in France ».

RF – 9 novembre 2018

PS : dans un registre moins commercial, l’incontournable série « Mad in France » (de 2012 mais qui n’a guère pris de ride) : https://renaudfavier.com/net-land-art-objet-litteraire-peu-identifiable/mad-in-france/ disponible en version e-Book sur Amazon pour ceux qui apprécient le made in France, mais achètent global : https://www.amazon.fr/mad-in-france-renaud-favier/s?ie=UTF8&page=1&rh=n%3A672108031%2Ck%3Amad%20in%20france%20renaud%20favier

Mad in France Renaud Favier eBook Amazon

Cliquer sur l’image pour « Mad-in-France » sur Amazon

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Business as usual, déficit du commerce extérieur comme d’hab’, ràs

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Cliquer sur l’image pour le « need to know »

Pas la peine d’user le clavier à commentatouiller le déficit du commerce extérieur au premier semestre, mêmes causes, mêmes effets, et les mêmes derniers journalistes et autres e-commentateurs s’auto-copient et s’entre-collent les mêmes phrases déjà copiées-collées des milliers de fois depuis une ou deux décennies dans des journaux (d)économiques ayant encore des abonnés (gratuits ou sur le compte de l’administration ou la boite et automatiquement reconduits parce que la secrétaire est en vacances quand le mail de reconduction tacite arrive).

Bref, Madame Visot du Figaro n’est pas encore à la retraite, ni en vacances, ou studieuses, ou elle avait préparé son « papier » à l’avance et un(e) stagiaire ou un(e) robot(e) a complété le chiffre officiel et vérifié l’orthographe du brouillon avant de twitter : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/08/07/20002-20180807ARTFIG00273-deficit-du-commerce-exterieur-le-mal-francais.php

Re-bref, les Echos se sentent encore obligés de remplir besogneusement un huitième de page intérieure quand les douanes sortent leur chiffre mensuel du commerce extérieur commenté par un(e) stagiaire : https://www.lesechos.fr/economie-france/conjoncture/0302085393201-malgre-les-reformes-pas-damelioration-en-vue-pour-le-commerce-exterieur-2196735.php#xtor=CS1-26

Re-re-bref, un stagiaire ScPo a jugé essentiel de faire le malin et une synthèse d’articles parus dans les six derniers mois, voire les 5 dernières années, écrite en assez correct française en trois parties entre une introduction bateau et une conclusion aussi plate qu’un twit de Gaspard Gantzer (ndlr ex porteur d’eau de Hollande, recyclé dans un placard doré de la République, se sentant pousser des ailes pour une candidature sous maillot PS mais pas du courant Hidlago à la mairie de Paris, et confondant NationBuilder et LinkedIn) : https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/08/07/commerce-exterieur-la-france-en-route-pour-une-nouvelle-annee-noire_5340060_3234.html

Sinon, aucune raison de ne pas attendre le retour de vacances du MOCI, qui pondra le « need to know » entre une interview du président des CCE e before du jamboree des papys de l’export à Paris début octobre (le raout balnéaire de 2017 à Bali, ça ne faisait ni sérieux, ni très austère, et Deauville comme en 2016, ça emmerde tout le monde de zoner aux machines à sous glauques s’il ne fait pas assez beau début octobre pour aller glander à la plage pendant les SAM -Séances d’Auto-satisfaction Mutuelles- des crocodiles), et un compte-rendu des cocktails de la conférence des ambassadeurs (depuis qu’il n’y a plus de ministre, ni d’ailleurs d’administration, le Quai a formellement repris le flambeau parce que ça rajeunissait Fabius de s’occuper d’export d’armement, et Bercy ne sauve plus que les apparences avec un ersatz de « Show DREE » génération BusinessFrance et BPIFrance pas inintéressant mais anecdotique) en fin de vacances au pays des guichets publics, sinon uniques, plus florissants que les dernières boites exportatrices, mais quand même moins nombreux que les consultants à la chasse aux misions export avec ou sans accompagnateur politique de plus ou moins haut rang et diverses subventions d’obédiences nationales, régionales, voire municipales ou européennes.

RF – 8 août 2018

Rappel : https://madeinfrance2012.wordpress.com/2018/06/08/et-si-le-temps-etait-venu-de-nommer-une-ministre-du-commerce-exterieur/

Autre rappel : https://madeinfrance2012.wordpress.com/2018/03/13/revolution-copernicienne-en-roue-libre-reforme-cartesienne-en-marche-ou-village-potemkine-a-roulette-export-teamfranceexport-macron/

Sinon, pour les stakhanovistes : https://frenchonomics.wordpress.com

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Et si le temps était venu de nommer un(e) ministre du commerce extérieur ?

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Les combats ne sont pas formellement engagés, tout au plus les Etats-Unis montrent-ils un peu les muscles, sinon les dents, dans la guerre froide économique pendant que la Chine et l’Allemagne exportent « as usual », mais il serait souhaitable de se mettre en ordre de bataille AVANT de se retrouver comme en 40.

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Faut-il un généralissime ?

Bref, un ministre du commerce extérieur français serait-il utile, maintenant ?

Evidemment, le siège (généralement un strapontin) de ministre du commerce extérieur sert classiquement plus à caser un(e) surnuméraire, radical(e) de service et/ou représentant(e) d’un courant minoritaire et/ou communautaire de la majorité de gouvernement. L’impétrant(e) est principalement chargée de représenter la France à des réunions ennuyeuses genre commissions mixtes (c’est comme des comices agricoles, mais avec flonflons d’ambassade) ou raouts multilatéraux,  d’accompagner les vrais ministres, voire le premier d’entre eux, ou même le PR, à des mondanités internationales de prestige, ou de jouer les chefs de délégation de luxe en marge de la négociation, voire de la conclusion, d’un grand contrat export, ou de la mission d’un échantillon de forces vives sélectionnées par le Medef, subventionnées par tel ou tel machin territorial, et/ou coachées par tel ou tel truc public ou parapublic pour chercher des clients, valoriser l’image de la France à l’étranger, ou plus prosaïquement exposer sur un salon. Un(e) ministre saurait-il/elle, pourrait-il/elle, faire (faire) plus et mieux ici et maintenant ?

Sans doute, le processus est-il plutôt bien engagé, de mise en ordre de marche pas trop lente ni trop inefficace des institutionnels et assimilés qu’il est convenu d’appeler les joueurs de l’équipe de France de l’export, le « Team France Export » dans la terminologie du moment, certainement le cocktail de guichets uniques et dynamique régionale est-il attrayant, et le pari pascalien pas perdu d’avance de l’émergence et la montée en puissance de nouveaux exportateurs parmi les belles endormies, les PME à potentiel, et les JEI (jeunes entreprises innovantes, c’est comme startup, mais avec une espérance de vie de plus de 18 mois, un business modèle pas trop farfelu, et des dirigeants pas tous en short de babyfoot ayant séché tous les cours de leur école de vente de yaourt ou d’ingénierie des jeux pour vieux ados et autres applis pour enfants) par un coaching solide, des soutiens plus synergiques, et des instruments financiers musclés. Un(e) ministre adhoc ferait-il mieux jouer cette équipe pour la gagne, plus exporter les entreprises produisant de la valeur et de l’emploi en France, vibrer les supporters élus et/ou commentateurs accrédités de la fan zone de l’export ?

Edouard Philippe Team France Export Edhec Lille 23 février 2018

Bien sûr, on se passe d’autant mieux de squatteur/euse des premiers rangs d’avions Air France, que les usual suspects plus ou moins dans les starting-blocks et en haut de la pile de CV au motif de telle ou telle corde à leur arc, ne semblent pas « cocher toutes les cases », comme l’on dit chez les chasseurs et les coupeurs de têtes. Quelqu’un(e) ferait-il/elle l’affaire, et le job ?

Il y a le(s) trop chauve(s) …

Pascal-Lamy

Les trop show …

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Les trop show-bizness …

Parisot Medef

Les trop chauds lapins et affairistes incorrigibles pour être honnêtes …

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Enfin, la compétence (sic) étant européenne, les ressources humaines dispersées en province, à l’étranger, et dans des silos technocratiques étanches, et la dynamique institutionnelle ayant déplacé le centre de gravité de l’arsenal financier de Bercy vers la diplomatie économique du Quai d’Orsay, vraisemblablement est-il souhaitable d’avoir un vrai chef de meute capable de fédérer des acteurs aux intérêts divergents, aux stratégies contradictoires, aux alliances pas tibulaires mais presques … mais y-at’il quelqu’un(e) d’assez kamikaze pour se risquer sur un champs de bataille sacrément hasardeux, sur un terrain politique rendu glissant par le goût du Président pour les grands sujets économiques internationaux, l’intérêt du Premier Ministre pour le sujet, la rivalité entre financiers et diplomates, et comme d’hab’ les jeux persos, compliqués, voire tordus, des « machins » plus ou moins publics concernés ou considérant l’être ?

En très schématique, dans l’ordre « hiérarchique », il y a trois profils :

Les politiques. Par exemple tel ou telle député(e) ou sénateur/trice motivé(e).

Les techniques. Par exemple tel ou telle bon(ne) hussard(e) de la diplomatie éco.

Les jurassiques. Par exemple les candidat(e)s perpétuel(le)s depuis DREE 2000.

A suivre, prochaine étape, sauf remaniement impromptu, la conférence des ambassadeurs, à la fin des vacances d’été, mais les prétendants à des postes en cab’ ont tout intérêt à ne pas perdre de temps pour commencer à se positionner et tractionner dans leurs réseaux « au cas où ».

RF – 9 juin 2018

PS : perso, j’ai passé l’âge de relire des notes « ministre » qui étaient déjà copiées-collées sous feu Béré (avant, on n’avait pas de traitement de texte, il fallait retrouver les dossiers, retaper les textes, c’était compliqué, mais ça n’empêchait ni les ministères, ni le commerce extérieur, de marcher plutôt mieux), de croire assez que les PME ayant survécu jusqu’ici et autres subventionnés de pouponnières à babyfoot vont remplacer feu les fleurons industriels champions du grand export à la grand-papa, et de fantasmer sur les miles AirFrance (notez qu’entre la perspective d’euthanasie de la boutique, les salons business blindés aux distributeurs de spéculos vides, et les billets « gratuits » plus chers qu’un vol Ryanair pour plus loin soi-disant à cause des taxes d’aéroport, les miles ne sont plus trop ce qu’ils étaient) avec coupe-file d’aéroport pour passeport diplo, rencontres torrides en cocktails d’ambassades, réunions tardives stratégosphériques interministérielles et plus si affinités, et autres soirées potaches à Vegas ou jamboree de vieux à Bali ou ailleurs … mais si quelqu’un cherche quelqu’un(e) pour un cab’ entre les fonctionnaires inévitables, le/la communicant(e) indispensable, et le(s) fidèle(s) pour éviter les couteaux dans le dos, j’ai quelques CV (qui, comme chacun(e) sait ou devrait savoir, ne signifie pas un vieux truc en latin, mais « Cojones Veludos ») de gens solides dans un carton de déménagement (et quelques avis sur les planches pourries à envoyer ouvrir le guichet unique de Terre Adélie sans indemnités de résidence ni piscine de fonctions, les Tulius Detritus à laisser commenter des powerpoint à des consultants retraités et vice-versa, et les vrais et faux gentils qui se donnent du mal, en ont, et devraient être promus et expatriés dans les dernières sinécures exotiques inutiles, plutôt que d’encombrer les TGV et les salles de réunions de groupes dits « de travail »).

Certains vieux singes ont une certaine idée de la France et certaines idées pour la compétitivité française

 

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