Les #Pigeons ne seraient-ils plus ce qu’ils étaient avant #Geonpi et trajectoire de #Compétitivité de #Bercy ?

Avant, les pigeons étaient des (é)lecteurs disciplinés qui venaient à tire-d’aile applaudir aux meetings (dont ils finançaient en général les cahouètes du cocktail VIP et la colle des affiches sur les palissades de chantiers) et (é)lisaient gentiment ce(ux) qu’on leur disait d'(é)lire.

Mais c’était avant. Avant que les pigeons ne s’aperçoivent du changement de climat.

Avant que la mairie de Paris ne change son fusil d’épaule, embauche des fonctionnaires de la contraception autoritaire des pigeons (authentique, on installe des pigeonniers où les gentils volatiles viennent pondre et des fonctionnaires de la ville de Paris passent tous les jours retourner les oeufs, ce qui est la méthode de ~~génocide soft~~ contrôle des naissances la plus discrète et politiquement correcte que les technocrates aient imaginée à ce stade) et ne crée un climat défavorable au dialogue social cool avec les ~~automobilistes~~ pigeons.

Ceci dit, il est vrai qu’un parisien même non-pigeon aurait des raisons de trouver ce véhicule suspect

Avant que les pigeons ne s’adaptent pour pouvoir s’exiler sans risquer de se faire tirer comme des perdreaux par les fonctionnaires chasseurs d’entrepreneurs ou de se faire prendre comme des con…tribuables dans les filets du fisc.

Avant que les pigeons ne s’organisent et s’équipent pour pouvoir passer l’essentiel de leur temps au golf et en perdre le moins possible au bureau à essayer de créer de vrais jobs durables et économiquement viables malgré les fonctionnaires nationaux, les technocrates européens et les régionocrates d’étages administratifs (a)variés, ou chez les clients à un bout ou l’autre du monde sans assurance-prospection, ni soutien dopé, ni diplomatie économique nouvelle, comme on faisait (bien) avant que Marcel Dassault ne décide de produire des films pour pré-ados (une pensée pour Claude Pinoteau, sur la tête duquel tous les critiques on ch… à la sortie de « La Boum » avant de découvrir les seins de Sophie Marceau dans des films pour post-ados et des chansons pour éternels ados de tous sexes et tous âges, mais qu’il va être de bon ton de considérer comme un artiste essentiel, tendance majeur, maintenant qu’il est décédé) et des magazines et minibus volants pour vieux riches de tous âges plutôt que des avions pour hommes et pour la France (on notera, pour l’éducation sentimentale des pigeons, que le Rafale n’est pas un avion pour homme mais un pour le fabricant de porte-avions une carrosserie pour, et que Marcel Dassault reste à preuve du contraire le seul Français, avec peut-être le Baron Bic dans une mesure moins prestigieuse et Georges Salomon pour les skis, à avoir créé avec ses mains et son neurone une vraie entreprise industrielle française de classe internationale depuis la seconde guerre mondiale, les autres grands entrepreneurs nationaux ayant préféré franchiser des hôtels, construire des épiceries géantes ou des bâtiments et monuments dits « publics », vendre des yaourts et des bas aux ménagères de plus ou moins de 50 ans, racheter et revendre des boites et leurs salariés avec l’argent, les réseaux et les conseils des Lazard & Co (ou du Crédit Lyonnais, mais c’était moins durable, en général, ne finance pas LVMH qui veut), ou diriger pour compte de tiers ou d’état (le tiers-état, c’est encore autre chose, et ça marche assez rarement pour faire grandir des boites) avec un gros salaire et des stocks options mais un pouvoir limité à la longueur de leur drive au golf et une puissance conditionnée par leur servilité aux actionnaires, fonctionnaires et autres ayant-droits, ce qui explique une certaine idée du patriotisme économique et une propension au coulage plus ou moins involontaire des boites chez les top-managers, et certains naufrages industriels éclatants, certains (naufrages, pas dirigeants couleurs et caporaux d’industrie, quoique) étant toujours en cours, de la construction de poulets à l’élevage de hauts-fourneaux en passant par la pharmacie à visage humain et le transport international).

Avant que les pigeons ne s’adaptent pour récupérer au moins autant de subventions, crédits d’impôts, intermittences générueses, aménagements de charges plus ou moins social(ist)es et autres indemnités compensatoire de ceci ou ceux-là, qu’ils ne doivent aux agents du fisc.

Avant que les pigeons ne montrent leurs … dents aux jeunes ~~socialistes~~ ministres.

Avant que les pigeons ne décident de faire juste comme les politiciens, (de) maintenant.

Sans oublier de garder le neurone branché, pour une fois que le principe de précaution ne servira pas à les assassiner.

Et sans négliger que tous les hommes, même les #geonpi, les politiciens professionnels et les plus ~~hauts~~ gros fonctionnaires, descendant, à preuve théologique du contraire, du même genre de vieux singes, la plupart des pigeons ayant fait leurs études sur les mêmes bancs que les éléphants, et la plupart des éléphants pas encore cacochymes n’ayant comme voie de sortie par le haut en 2017 (ou plus tôt, soit que le remaniement laisse les moins militants, connectés et/ou chanceux sur le carreau, soit qu’une dissolution devenue inévitable avant ou après les municipales ou les Européennes ne remplisse brutalement les cimetières d’éléphants) que les pigeonniers (de préférence pas castrateurs comme ceux du maire de Paris cf http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/09/30/le-pigeonnier-contraceptif-une-arme-antinourrisseurs_1767716_3244.html, tout ce ~~petit~~ grand monde devrait trouver un moyen de cohabiter, voire de ~~se marier et faire ou adopter ou whatever works beaucoup d’enfants~~ s’aimer d’amour, comme … ~~depuis toujours~~ avant … les dernières (s)élections darwiniennes.

Renaud Favier, 6 octobre 2012

Sinon, sur la compétitivité française réelle et les voies et moyens de survivre pour les pigeons et moineaux dans ~~une France~~ un monde sinon hostile, en tout cas pas pour les entrepreneurs pas masochistes ou bloqués en France pour passer le brevet de pilote d’hydravion aux frais de la boite, la scolarité des mômes, l’héritage du conjoint, un contentieux sur le transfert de la collection de tableaux ou une addiction au foie gras boy-scouts, sauf s’ils sont très fortement soutenus par le Lyons’ Club et les autres réseaux internationaux d’entraide du coin, puissamment subventionnés par des bienfaiteurs publics ou privés durablement solvables, et/ou socio-fiscalement miraculés grâce à ~~d’excellents amis~~ d’habiles montages, à du better-shoring comme tout le monde qui veut survivre et faire survivre autant que possible des employés en ~~zone franche comme quand les communistes chinois ont créé les zones économiques spéciales en se souvenant de comment Lénine avait dû se résigner à la NEP pour réduire les famines~~ France, on peut (e)lire et télécharger gratuitement le eBook « Compétitivité 2012 » (cliquer ici ou sur l’image ci-dessous, vers la plateforme made in France Youscribe) dont la version 2 a été e-publiée début septembre et devrait être remplacée par la version 3 bien avant la parution publique du rapport Gallois qui devait ~~copier-coller les meilleures et plus politiquement correctes feuilles du rapport Ferrand-Schweitzer~~ proposer un choc de compétitivité mais dont tout laisse à penser qu’il ne fera que préconiser une trajectoire de compétitivité selon la formule du ministre contemporain de l’économie, voire constater une chute de compétitivité plus ou moins rapide, plus ou moins irréversible, et hélas mortelle pour beaucoup de gens même si le ministre du redressement productif et ses conseillers en communication devraient inexplicablement s’en sortir, voire être promus s’ils se débrouillent pour respecter tous les canaux historiques et courants partisans pour l’organigramme de la BPI (qu’il semble maintenant recommandé d’appeler Banque des PME, mais rien n’est pas encore figé, Crédit Funeste, Banque Funèbre et Bercy Saigneurs étant également suggérés par la Banque Lazard).

Mais tout le monde, même pas tous les #geonpi, n’aime pas les phrases de plus de 140 caractères, moins encore les ~~notes-ministres~~ livres de plus d’une page, alors, même s’il est interdit de nourrir les pigeons et si les #geonpi sur réseaux sociaux auraient pu se réveiller depuis un bon moment qu’entre la panne de l’escalier roulant social (l’ascenseur a toujours été réservé aux fils d’archevêques et diplômés des écoles garantissant une progression automatique dans l’ordre de la légion d’honneur et les meilleures places au soleil, sous les parapluies en cas de changement de climat et par tous les temps dans les loges … des théâtre, à Roland Garros et aux meilleurs stades de France), le délirium tremens fiscal national et le racisme anti-entrepreneurs qui réussissent qui ne date pas d’hier, ni même d’avant-hier, ci-après un petit florilège de twits ~~sur le mouvement #occupy~~ avec le hashtag #geonpi qui semble intéresser une petite communauté de 30 à 60K djeuns majoritairement entre 25 et 35 ans et amateurs d’apéros facebook, étant rappelé que les investisseurs en capital pour la croissance de startup et PME sont de l’ordre de 400 et que les boites un peu high-tech qui ont sérieusement émergé de France ces 20 dernières années sans être de faux nez créés par les grands groupes français et étrangers en France pour biberonner du crédit export, faire voyager leurs commerciaux pas cher avec des pôles subventionnés par l’état et les régions et loger leurs rares équipes pas encore délocalisées à loyer modéré en pépinières subventionnée par les métropoles et autres intercommunalités plus ou moins abonnées aux fonds structurels et autres drogues dures européennes … doivent se compter sur les doigts des deux pieds en éventail (épouvantail ?).

Les #Pigeons ne seraient-ils plus ce qu’ils étaient avant #Geonpi et trajectoire de #Compétitivité de #Bercy ?

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